Le Français Timo Legout s’est qualifié au premier tour des qualifications en dominant le finaliste de l’édition 2022, Pedro Cachín, en trois sets, 6-1 4-6 6-3. Il nous fait part de son ressenti après cette belle victoire.
Timo, tu viens de battre le finaliste de l’édition 2022 en qualifications. Qu’est-ce que ça représente pour toi, sportivement et mentalement ?
C’est une très belle victoire, face à un joueur de très haut niveau, qui a déjà été dans le Top 40 mondial. Gagner contre lui, surtout sur terre battue qui est sans doute sa meilleure surface, a forcément une saveur particulière. C’était aussi mon premier match sur terre depuis un an, donc je suis vraiment satisfait de ma performance. Honnêtement, je ne m’attendais pas à jouer aussi bien.
On a vu ton clan très impliqué dans les moments tendus. Est-ce que ce soutien a fait la différence aujourd’hui ?
Je vais dire oui pour lui faire plaisir (rires). Mais, oui, ça fait une vraie différence. Jouer en France, c’est l’occasion pour mes potes de venir me voir, et sentir ce soutien dans les moments importants, c’est précieux. Parfois, on est seul sur le circuit et, là, entendre des encouragements familiers, ça donne de la force.
« C’est l’occasion pour mes potes de venir me voir ! »
Tu es à une victoire du tableau principal. Comment tu abordes ce dernier tour des qualifications face à Miguel Damas ? Est-ce que tu commences à te projeter un peu ?
Franchement, non. Je reste concentré, match après match. Comme je l’ai dit, c’est mon premier tournoi depuis mon retour des États-Unis, donc je prends les choses avec le même état d’esprit qu’aujourd’hui. Je sais que Miguel est un très bon joueur, un Espagnol, spécialiste de la terre battue, donc ce sera un vrai combat. Mais je serai prêt demain.
Ça fait à peu près un an que tu n’avais pas rejoué en France. Qu’est-ce qui t’a poussé à revenir jouer ici ?
Je suis en université américaine, donc je passe presque toute l’année aux États-Unis. Je suis rentré il y a deux semaines, et ça me fait plaisir de rejouer en France, de rejouer sur terre, chez moi.
Gianni Botto.