Pablo Carreño Busta commence parfaitement son tournoi en remportant son premier match à l’Open Sopra Steria face au Français Titouan Droguet en deux sets, 7-6(3) 6-3. Il affrontera, au prochain tour, son compatriote espagnol, Javier Barranco Cosano.

Pablo, quel est l’état d’esprit avant d’arriver sur ce tournoi ?

J’essaie de faire de mon mieux. La semaine dernière, j’étais en Allemagne, et ça ne s’est pas bien passé du tout. Peut-être qu’aujourd’hui, il me manquait un peu de confiance. Dans les moments importants, j’ai eu du mal à rester concentré. Mais je pense avoir été positif, j’ai beaucoup amélioré mon niveau de jeu par rapport à la semaine dernière, et ça, c’est déjà très bien. J’imagine qu’au fur-et-à mesure que je jouerai dans le tournoi, je me sentirai mieux. Donc, oui, je suis content.

Tu reviens après de longues blessures. Comment tu te sens ?

Après toutes les blessures que j’ai eues, le simple fait d’être sur le court, c’est déjà quelque chose de très, très positif pour moi. Au-delà de ça, je pense que je peux continuer à améliorer mon niveau. Revenir au niveau que j’avais avant les blessures, ce sera très difficile : j’étais dans le Top 10 mondial. Mais, petit à petit, sans avoir l’obsession de retrouver ce classement, je veux surtout me sentir à l’aise sur le court, profiter, gagner de bons matchs et continuer à être présent dans les tournois.

Tu es de retour dans le Top 100. Quels sont tes objectifs à présent ?

C’est de m’y maintenir. Maintenant, une nouvelle étape de ma vie commence : je vais être père. Il faut aussi prendre soin de l’aspect personnel, profiter de ce moment, tout en restant concentré sur le tennis. Continuer à m’améliorer et, si possible, terminer l’année parmi les 100 meilleurs. Je pense que ce serait une bonne saison.

« Une nouvelle étape de ma vie commence : je vais être père »

Comment te sentais-tu aujourd’hui sur le court, physiquement et mentalement ?

Physiquement, je me sens bien. La préparation que j’ai faite pour Roland-Garros était très bonne et je la conserve encore aujourd’hui. Le plus compliqué, je pense, c’est l’aspect mental : lutter contre l’adversaire, ce qui m’a fait défaut la semaine dernière. Mais, aujourd’hui, j’ai réussi à mieux gérer, petit à petit, et j’espère faire encore mieux au prochain match.

Tu joues contre Barranco Cosano, ton compatriote. Je suppose que tu le connais bien ?

Oui, on s’est entraîné plusieurs fois ensemble, notamment en début d’année où on était dans plusieurs tournois en même temps. Je n’ai jamais joué contre lui en match officiel, mais c’est un joueur espagnol, plus jeune que moi, gaucher. Ce ne sera pas facile, mais on va essayer de faire de notre mieux.

Que peux-tu dire de l’ambiance sur le court ?

Je pense que c’est un super tournoi, dans un très bon club. On sent que c’est un endroit où les gens aiment le tennis. L’ambiance était très respectueuse, même si je jouais contre un Français. Le public s’est très bien comporté, et c’est quelque chose que j’apprécie énormément.

Je suppose que tu as regardé la finale de Roland-Garros hier. Qu’est ce que tu penses de la performance de Carlos Alcaraz ?

Carlos, comme Jannik, ce sont les numéros un, que ce soit en termes de jeu ou en tant que personnes. Ils ont été d’incroyables compétiteurs dans cette finale et nous ont fait vibrer. Cinq heures et demie de match, un niveau incroyable… c’était quelque chose de fou. J’ai beaucoup apprécié, et bien sûr, je suis content que Carlos ait pu gagner.