Après ses deux victoires en qualifications de l’Open Sopra Steria, le Français Lucas Poullain surfe sur cette dynamique avec un succès face à Timo Legout, 6-4 7-6(6). Au terme de ce rude combat, il se qualifie pour son premier huitième de finale sur terre battue en Challenger.

Comment tu te sens, là, après cette victoire ?
Ouais, un peu fatigué, forcément. Mais surtout très content de m’en sortir. C’était un gros combat, à la fois physique et mental, contre un super joueur. Donc vraiment satisfait du résultat.
C’est ton premier huitième de finale sur terre battue en Challenger. Qu’est-ce que ça représente pour toi ?
Ça représente pas mal de choses, parce que la terre battue, c’est une surface sur laquelle je n’ai pas eu énormément de résultats jusqu’à maintenant. J’étais un peu réticent à jouer dessus, mais avec la confiance et le bon état d’esprit, j’arrive à y faire de bonnes performances. Donc c’est très positif.
« J’essaie de me convaincre que ça peut marcher sur terre battue »
Est-ce que tu te voyais autant performer ici ?
Pas forcément, non. Comme je l’ai dit, je n’ai pas trop de repères sur terre battue. Mais j’essaie de jouer mon jeu, de me convaincre que ça peut marcher aussi sur cette surface. Et, aujourd’hui, ça a bien fonctionné, donc je suis super content.
Tu as parlé de Timo, un très bon adversaire. Vous avez livré un match très disputé. Un petit mot sur lui ?
Oui, je m’y attendais. Je suis un peu ses résultats, je sais qu’il est sur le circuit universitaire américain. J’ai moi-même fait ce circuit avant lui, donc je vois très bien ce que ça représente. Il est numéro un là-bas en ce moment, donc je savais que ce serait un gros match. Et ça n’a pas loupé, c’était vraiment un gros combat.
Mentalement, j’imagine que ça donne pas mal de confiance pour la suite ?
Oui, énormément de confiance, mentalement surtout. Maintenant, il va falloir bien récupérer physiquement parce que je pense que je rejoue dès demain (NDLR : c’est le cas, face à Gautier Onclin). Donc bien se reposer et remettre ça.
Et ton état d’esprit, c’est toujours match par match ?
Oui, complètement. Encore plus sur terre battue. Je prends les choses match après match. Chaque victoire est un boost de confiance, donc je continue comme ça.
Tu joues le Belge, Onclin, au prochain tour. Tu as suivi un peu ses dernières performances ?
Oui, je le connais bien. On s’est joués il y a quelques années sur dur, j’avais perdu. C’est un joueur avec de très bons résultats, qui progresse bien. Donc je m’attends à une belle bataille.
Question insolite… Les chaussettes dépareillées, c’est une superstition ?
C’est devenu mon truc à moi. Ça vient d’il y a quelques années aux Etats-Unis quand j’avais fait un oubli. Je m’étais retrouvé à jouer avec deux chaussettes différentes et j’avais gagné mon match. Je n’ai pas arrêté depuis.
Eliott Caillot