Un titre bleu-blanc-rouge, encore une fois ! Manuel Guinard et Grégoire Jacq succèdent à Jonathan Eysseric et à son compère monégasque Romain Arneodo. Ils battent la paire allemande Frantzen/Jebens en finale du double, 6-4 2-6 10-7.

Guinard et Jacq
Guinard et Jacq

“On était trois contre deux… Et même quatre, à un moment donné ! Quand tout le monde commence à taper des pieds, tu sens que le sol vibre… Moi, c’est pour ce genre d’ambiance que je joue au tennis !” Et oui : le public du court Sopra Steria a joué un rôle prépondérant dans la victoire de Manuel Guinard et Grégoire Jacq en finale du double. Dans un super tie-break de feu, la paire tricolore a su puiser l’énergie et les bonnes ondes autour d’eux pour dompter les deux Allemands, Constantin Frantzen et Hendrik Jebens. 

Deux véritables mastodontes, par la carrure et par les résultats communs cette année. Car Frantzen et Jebens ne sont pas n’importe qui. Cette paire, tête de série numéro deux cette semaine, vit une très grosse saison 2023 : finale à l’ATP Challenger de Lugano, titre à Biel, finale à Mathausen, titre chez eux à Heilbronn, un ATP Challenger 125. Frantzen peut même ajouter à ce joli tableau une finale à Pau, avec un autre partenaire. C’est bien simple, au classement de la Race, qui tient compte des résultats de cette année, les deux sont… le 34e meilleur duo au monde.

“Le public était fou, c’était hyper intense !”

Malgré cette énorme trajectoire, face à la fougue du public… Ils ont craqué. Guinard et Jacq, qui se connaissent depuis 10 ans, ne jouaient ensemble que pour la deuxième fois. Et pourtant… “Sur la balle de match, ils font une double faute”, raconte Grégoire. “Ce  n’est pas anodin. Le public y est pour quelque chose ! Frantzen avait super bien servi tout au long du tournoi, mais là… Deuxième balle. Le public est là : “Oh, oh, oh, oh !” Il a raté.”

Beaux perdants, les vaincus du jour le confirment : “Le public était fou ! C’était hyper intense… J’adore jouer en France, il y a de grosses ambiances, mais toujours beaucoup de respect pour nous. C’est un vrai privilège !” 

Bref : tout le monde est heureux. Tout le monde sourit… Manuel et Grégoire encore plus !