Terence Atmane, après s’être imposé au premier tour, rejoue aujourd’hui, face à l’Italien Salvatore Caruso en huitièmes de finale.

Atmane à l'OSSL23

Un choc des générations. L’essence même du tournoi. D’un côté, Salvatore Caruso, 288e joueur mondial, bientôt 31 ans, qui était dans le Top 100 il y a deux ans et a déjà battu Borna Coric sur terre battue. De l’autre, un jeune Français qui se fait un nom… Et dont le prénom évoque plus la star de ciné américaine que la poésie latine : Terence Atmane. 

Terence est de la génération 2002, celle d’Harold Mayot ou de Lorenzo Musetti. Moins en vue que ses deux camarades sur le circuit junior, il suit pourtant une trajectoire exponentielle depuis un an et demi. 854e mondial début 2022, il sera au moins 234e lundi prochain. Il y a un an, 520e, il avait reçu une wildcard pour les qualifications, mais n’avait pas réussi à intégrer le tableau final. Sacrée progression !

“Terence dégage une bonne énergie !”

“Il dégage une bonne énergie”, confie Lionel Roux, directeur du tournoi. “Je l’ai vu plusieurs fois à l’entraînement, sa frappe fait un très joli bruit, il avance bien dans le terrain… Paul-Henri Mathieu m’en a dit le plus grand bien ! Je le trouve assez percutant, il prend souvent de bonnes options.” C’est le résultat d’un gros travail, évidemment. “J’ai bossé sur le terrain, mais aussi sur l’aspect mental”, explique Terence. “J’ai pris conscience d’énormément de choses. Par exemple, je fais gaffe à la qualité de mon sommeil, de mon alimentation… Je suis bien mieux entouré et préparé, ça fait la différence !” Avant de conclure : “J’espère être là l’année prochaine avec un classement encore meilleur !” Ça passe par une victoire aujourd’hui !