Cela fait plusieurs années que l’Open Sopra Steria s’inscrit dans une démarche éco-responsable. L’objectif : limiter l’impact qu’induit inévitablement un événement de cette ampleur sur l’environnement. Comment ? Éléments de réponse.

“On a fait attention à notre démarche éco-responsable dès 2017.” Lionel Roux, directeur de l’Open Sopra Steria, l’explique bien : c’est parce qu’il y a eu une première édition, en 2016, que la démarche a pu être réfléchie et amendée. “On s’est rendus compte qu’on avait eu trop de gaspillage en 2016. Du gaspillage en matière de papier, de verre, de plastique… Mais aussi du gaspillage alimentaire du côté du réceptif.” Bref, il fallait trouver des solutions.

Des actions qui vont de la communication à la restauration, en passant par les déchets et l’hébergement

“Ce qui n’est pas facile !” confesse le directeur du tournoi. “C’est contradictoire, mais lorsque l’on veut mettre tout ça en place, on doit lever de nombreux freins. Par exemple, si l’on veut donner de la nourriture à des associations, il faut régler de nombreuses difficultés sanitaires. De même par rapport à la gestion des déchets… Sans compter que cela implique des problématiques financières bien réelles.”

L’Open Sopra Steria de Lyon fait attention à son impact sur l’environnement et adopte, depuis 2017, une démarche éco-responsable.

Ce qui n’a pas découragé l’organisation du tournoi, avec de nombreuses dispositions étendues à chaque édition. Cette année, cette démarche éco-responsable va de la communication à la restauration, en passant par la gestion des déchets, l’hébergement et le transport. Réduction des impressions, dématérialisation, recyclage et dispositifs de tri, hébergement des joueurs à proximité, sélection de producteurs locaux par les Chefs, vaisselle biodégradable et écocups, respect de la saisonnalité des produits pour la restauration…

“C’est un petit sacerdoce, mais on essaie vraiment de faire les choses bien à notre échelle”

Sans parler de tout ce qui a trait au tennis : “On recycle les bâches en les donnant à certains clubs qui manquent de moyens, ainsi qu’à des associations qui les recyclent et en font des sacs ou des tapis de bain. On donne nos balles usagées aux enseignants…” Et cela va jusqu’au choix des fournisseurs et à la collaboration avec certains partenaires. Sopra Steria est ainsi reconnu pour sa lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Et le groupe Arteloge, qui héberge les joueurs dans l’un de ses établissements, est lui-même reconnu pour sa démarche éco-responsable.

“C’est un petit sacerdoce, mais on essaie vraiment de faire les choses bien à notre échelle”, explique Lionel Roux. “C’est un combat de tous les instants. On briefe nos équipes, les voltigeurs, les ramasseurs, on demande à tout le monde de s’y mettre et de faire attention à nos actions.” Et Lionel de conclure : “Un événement comme le nôtre, dont le rayonnement est régional, national et international, se doit de montrer l’exemple. C’est avec de petits cailloux qu’on finit par faire de grandes et belles montagnes !”