Les résultats de Félix Auger-Aliassime sont scrutés par tous ses fans lyonnais. Et ces derniers ont de quoi apprécier : le Canadien, vainqueur de l’Open Sopra Steria de Lyon 2017 et 2018, vient de jouer sa cinquième finale en un an sur le circuit ATP.
Cinq finales disputées en un an, tout juste. C’est le bilan assez impressionnant qu’affiche notre ex-double vainqueur, Félix Auger-Aliassime. Le Canadien poursuit une progression régulière. Et, s’il lui est arrivé, depuis son dernier titre à l’Open Sopra Steria, en 2018, de vivre des semaines plus difficiles, entre blessures et défaites frustrantes, il a également montré qu’il n’était plus une simple promesse battant des records de précocité… mais un top player en tant que tel.
Déjà deux finales en ATP 500 pour Auger-Aliassime
Ses finales disputées au cours des 365 derniers jours ? Rio de Janeiro, Lyon, Stuttgart en 2019. Rotterdam et Marseille en 2020. Trois ATP 250, deux ATP 500. Des tournois sur dur, sur terre battue, mais aussi sur gazon, preuve que notre Canadien possède un talent tout-terrain. De quoi lui permettre d’atteindre la 17ème place mondiale. Et de pointer, à l’instant T… au neuvième rang de la Race, le classement des joueurs basé sur leurs résultats calendaires.
Alors, certes, ses cinq premières finales sur le circuit ATP, il les a toutes perdues. Mais, sans chercher de vaines excuses, Félix a de quoi les relativiser. La première contre Laslo Djere, à Rio ? Il était jeune, trop vert à ce niveau. Contre Benoît Paire, en mai dernier ? Il était blessé et a même dû renoncer à Roland-Garros dans la foulée. Face à Berrettini en Allemagne ? Il n’avait que quatre matchs sur gazon sur le circuit professionnel dans les jambes. Monfils et Tsitsipas, cette année ? Les noms parlent pour eux-même et suffisent à expliquer une défaite.
Des finales perdues, mais pas d’inquiétude !
Le jeune Canadien abonde. “C’est juste que j’ai eu des adversaires très forts”, explique-t-il en conférence de presse. “Contre Monfils, avec le niveau qu’il avait à Rotterdam, j’aurais tout autant perdu au deuxième tour. Cela n’avait rien à voir avec le fait d’être en finale.” Même s’il confirme être frustré par la situation : “Cette frustration, elle est importante. […] J’essaie de ne pas trop m’en faire par rapport à mon âge, mais il y a un petit doute. On se dit : “C’est quand que je vais y arriver ?” Mais lors des deux dernières finales, je n’étais pas figé. Ce n’est pas un stress énorme qui m’a empêché de performer.”
“Il n’y a pas de syndrome”, confirme Guillaume Marx, l’un de ses entraîneurs, dans L’Equipe cette semaine. Des entraîneurs, une structure, une fédération qui, tous, travaillent au quotidien pour aider FAA à garder la tête froide. Gageons que cela va bientôt finir par payer !