En mai 2019, Nikoloz Basilashvili atteignait son meilleur classement à l’ATP, 16e. Cinq ans plus tard, longtemps blessé, Basilashvili tente de revenir parmi les meilleurs. Sa route croise cette semaine celle des terres de l’Open Sopra Steria.

29 juillet 2018, Basilashvili, 26 ans, remporte son premier tournoi sur le circuit ATP, à Hambourg. Une longue période de quatre ans débute alors, durant laquelle le Géorgien ne quittera jamais le top 50. Une longue période où l’on le verra ajouter les ATP 500 de Beijing (2018), de Hambourg à nouveau, en 2019 et deux ATP 250 de Doha et Munich, en 2021. 

Un tableau de chasse qui en ferait pâlir beaucoup 

Alexander Zverev, Stefanos Tsitsipas, Casper Ruud ou Andrey Rublev : tous sont tombés face à lui. Sans parler d’autres grands noms, du tennis d’hier : Juan Martin Del Potro, Paul-Henri Mathieu… et même Roger Federer, à Doha, alors encore 6e à l’ATP.

Basilashvili, l’un des plus gros coups droits du circuit

Basilashvili, c’est avant tout un jeu offensif, de cogneur, qui s’appuie sur un coup droit remarquable. En 2021, il était, du haut de son mètre 85, celui qui en décrochait les plus rapides du circuit, avec une moyenne de 130 km/h. Très émotif sur le court, il sait qu’il doit se contenir, ne pas se laisser submerger. “J’ai beaucoup d’émotions sur le court, je dois rester calme, me concentrer sur mon service et mon jeu du fond de court”, reconnaissait-il en 2021. Un grand joueur, assurément… À vous de profiter de son passage à Lyon ! 

Benjamin Vermersch