Le Français Geoffrey Blancaneaux s’impose pour la première fois face à l’Indien Nagal Sumit tête de série numéro 6 en deux sets 6-4 7-6(4), lors du premier tour du tableau principal de l’Open Sopra Steria. Il nous livre son point de vue sur son match.

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Quel est ton ressenti sur ce match ?
C’était un très bon match. Je connais très bien Sumit, on s’est joués maintenant cinq fois et il menait 4-0. Donc forcément, c’était un peu tendu. Je sais qu’il a un jeu qui me dérange, on est un peu similaires : très bons joueurs de fond de court, avec une bonne défense et une belle régularité. Je savais qu’il fallait que je fasse un gros match pour m’en sortir. Il y a eu des moments importants, beaucoup d’occasions en deuxième pour finir, mais je n’ai pas réussi à les saisir. Heureusement, je fais un très bon tie-break avec un peu de réussite, mais ça fait partie du jeu.

Est-ce que tu trouves que tu as réussi à mettre en place ton jeu aujourd’hui contre un adversaire qui ne t’avait jamais réussi jusque-là ?
Oui, j’ai réussi à mettre mon jeu en place, et franchement je suis content, parce que si je ne l’avais pas fait, je pense que je n’aurais pas gagné ce match. J’ai pris le temps après Roland-Garros de prendre deux semaines pour bien m’entraîner, retravailler certaines choses, et je sens que j’ai réussi à les appliquer aujourd’hui sur le terrain. Donc pour moi, c’est aussi une victoire personnelle.

« Je connais très bien Sumit (Nagal), on s’est joués maintenant cinq fois et il menait 4-0 »

Un petit mot sur ce qui a fait la différence aujourd’hui ? Le public peut-être ?
Oui, le public aide toujours. Il est là dans les moments importants, quand on fait de gros points ou quand on est mené. Ça donne du courage. Après, ce qui a fait la différence aujourd’hui, je pense que c’est que j’y ai cru jusqu’au bout. Lui aussi, bien sûr, mais ça se joue sur trois-quatre points, à un moment donné. Sur des balles de break, un peu plus de réussite de mon côté, un peu moins du sien, et ça peut faire tourner un match.

Est-ce que tu te projettes un peu ou c’est vraiment match par match ?
Non, pas du tout. C’est match par match. Je ne sais même pas encore qui je joue, je verrai ça avec la programmation.

« Je pense que plus on murit, plus on comprend ce dont on a besoin »

Et plus globalement, cette année se passe plutôt bien pour toi. Qu’est-ce qui fait la différence ? Qu’est-ce que tu sens qui change ?
Je pense que plus on murit, plus on comprend ce dont on a besoin, physiquement et mentalement. Cette année, j’ai pris du recul sur pas mal de choses, j’ai réussi à être plus constant. Comme chaque année, j’ai gagné un titre en Challenger, mais maintenant j’espère en gagner deux, trois, quatre pour me rapprocher encore plus du haut niveau.

Tu as un objectif en tête d’ici la fin de l’année, ou tu te concentres uniquement sur le jeu ?
J’ai des objectifs, bien sûr. J’espère encore gagner deux ou trois Challengers d’ici la fin de l’année. Si j’y arrive, le classement suivra, c’est une finalité logique. Mon objectif, c’est de gagner des matchs et des tournois, tout simplement.