Mathias Bourgue rejoint les quarts de finale ! Après sa victoire 6-3 6-4, en 1h24, face à Maxime Janvier, il affrontera le Brésilien Felipe Meligeni ce vendredi.

Bourgue serre le poing à l'OSSL23

Un mot sur ton match, tu as proposé quelque chose d’assez solide…

Assez solide, oui. Je pense que j’ai bien démarré, avec clairement en tête ce que je devais faire pour battre Maxime aujourd’hui. J’ai été un peu surpris par son jeu, lui qui est d’habitude très oppressant, il m’a beaucoup laissé jouer. Je m’étais fixé l’objectif de lui proposer un match difficile, je pense que j’ai réussi ma mission aujourd’hui. 

Tu étais en finale il y a quelques années, tu sembles bien en ce moment… tu cherches à rééditer cette performance ?

C’est difficile de se projeter ! Ca fait un moment que je joue bien, que je suis en forme : je pense que c’est tout un travail en amont qui paye aujourd’hui. C’est chouette d’enchaîner les victoires. Et puis les tournois en France, c’est chouette. L’atmosphère est toujours bonne… En plus, c’est la ville de mon amoureuse, donc forcément, je suis un peu en famille, c’est trop cool, je kiffe ! Cerise sur le gâteau : je gagne mes matchs !

« Le tennis est une quête intérieure »

Après quatre matchs, comment te sens-tu ? 

Je n’ai joué qu’un seul match en trois sets dimanche. Lundi, mon adversaire a abandonné, mardi j’ai gagné en deux sets et j’ai eu le temps de me reposer. Non, ça va, je gère bien, je suis entraîné. Si je dois jouer tous les jours en trois sets, j’en suis capable. 

Un petit point sur ta carrière : quels sont tes objectifs aujourd’hui ? 

J’ai traversé des moments difficiles, des moments où j’ai manqué de confiance… Et puis le tennis, ça va, ça vient… Dans un sens, comme dans l’autre. Il faut être très stable pour performer. Et sur le long terme, ce n’est pas évident à trouver. C’est une vraie quête intérieure pour moi, pour la plupart des joueurs même. Moi, je cherche à aller au bout de ce que je peux faire. J’avais arrêté pendant un temps, je suis revenu parce que je pense que je n’ai pas fait tout ce que j’ai à faire.