Très performant sur les ITF ces derniers temps, Corentin Denolly avait obtenu une place dans le tableau principal de l’Open Sopra Steria grâce à la nouvelle réforme et son classement ITF. Il n’a malheureusement pas pu faire grand-chose face à Facundo Arguello et s’est incliné 6-4, 6-4.

Entrer en lice dans ces conditions et ne partant pas favori, j’imagine que ce n’était pas facile pour toi ?

Ce n’était pas facile, non, c’était un match bizarre. J’ai commencé très tranquillement mais, ensuite, il a mis un coup d’accélérateur. C’est très difficile de jouer ici, à la Ligue, en indoor… Je ne savais pas quelle tactique adopter entre le fait de frapper fort ou être défensif. Le pour et le contre balancent à chaque fois…C’est dommage de sortir si tôt, mais j’ai réussi à lui tenir tête donc ça prouve que j’ai le niveau contre des mecs qui sont aux alentours de la 200ème place !

“Je ne savais pas quelle tactique adopter entre le fait de frapper fort ou être défensif”

Tu réalises une belle saison 2019 sur terre avec, notamment, un titre à l’ITF de Madrid…

Oui, c’est vrai que depuis que je suis passé sur terre, je réalise plutôt des belles performances et mon jeu me rassure. J’avais à chaque fois atteint au moins les demi-finales lors de chacun de mes ITF cette année. Je vais retourner m’entraîner et enchaîner sur les Challengers, je vais à Blois la semaine prochaine et ensuite j’enchaîne avec celui de Milan. Avec la nouvelle réforme il est effectivement plus facile pour moi d’intégrer des Challengers, mais celle-ci vient à nouveau d’être modifiée et ils vont repasser à un système de points… Nous, les joueurs, on est au milieu et on est obligés de subir le système.

“A chaque fois que je joue dans le coin, je suis heureux”

Toi qui a grandi sur les court de Pont-Evêque, j’imagine que ça te fait plaisir de jouer ici, en voisin, presque à la maison ?

C’est sûr que c’est plaisant de revenir jouer quasi à la maison. C’est dommage d’avoir à jouer en indoor, mais c’est toujours un plus de pouvoir revenir dans la région. J’ai commencé et j’ai joué à Pont-Evêque jusqu’à mes 18 ans, donc, forcément, il y a une émotion qui est particulière. J’aime beaucoup et je suis très attaché à ma région, donc à chaque fois que je joue dans le coin, je suis heureux (sourire) !