En quarts de finale de l’Open Sopra Steria, Richard Gasquet a dominé Alexey Vatutin 6-1 3-6 6-1. Un match gagné à l’expérience !

Richard Gasquet à l'Open Sopra Steria

2002. Lionel Roux. Bagnères-de-Bigorre. C’est l’année, l’adversaire et le lieu du premier match en carrière professionnel de Richard Gasquet. Comme un symbole… 20 ans plus tard, le Biterrois jouera une place en finale de l’Open Sopra Steria. Tournoi dont le directeur est son premier adversaire en carrière. Quelle histoire !

« J’ai mis du temps à rentrer dans le match »

Depuis son début de tournoi lundi, Richie s’est toujours qualifié en passant par un troisième set. “Avec l’expérience”, c’est ce que nous confie le Français sur ses trois victoires accrochées depuis son entrée en lice. C’est vrai qu’il en a vu passer, des matchs. Mais celui d’aujourd’hui face au Russe Alexey Vatutin fut particulièrement délicat. “J’ai mis du temps à rentrer dans le match.” Au tour précédent, Gasquet avait concédé la première manche en passant à travers. Aujourd’hui, il a été très agressif d’entrée, bien qu’ayant concédé six occasions break. Richard les a toutes sauvées, réussissant au final à remporter la première manche 6-1.

Du bon côté de la bande…

Et puis… le creux. A bientôt 36 ans, certes, l’expérience est présente, mais, parfois, le physique se met en pause le temps d’un set. Ce fut le cas dans le deuxième, où le Russe issu des qualifications n’eut besoin que de deux balles de break cette fois-ci pour conclure la manche, 6-3. Un set partout. Des doutes chez Gasquet ? Non, attendez la suite… D’entrée dans le troisième set, le Biterrois concède une balle de break, qu’il sauve, grâce à qui, à quoi ? L’expérience ! Juste après, le match bascule. Il gagne 87% de ses points derrière sa première balle, attaque le Russe, le fait reculer, puis avancer avec ses amorties dont lui seul a le secret. 5-1, 40-15, service Gasquet… Comme un symbole, son dernier coup tape la bande du filet… et tombe du bon côté. Si la chance se met à choisir son camp, qui pourra l’arrêter ? Pedro Cachin ? Réponse demain.

Antoine Rousseau