Le Français de 23 ans Evan Furness s’impose sans trembler face à Juncheng Shang, 6-2 6-3, en 1h24. Il affrontera en huitièmes de finale le vainqueur de Corentin Moutet – Alexander Ritschard.

Evan Furness à l'Open Sopra Steria 2022

Un bon match avec beaucoup de sérénité, quel est ton point de vue sur cette partie

Je suis venu assez tôt, pour essayer de bien m’acclimater aux conditions. Les balles sont dures, les terrains sont assez rapides, il fait très chaud. Donc, l’objectif, c’était vraiment de prendre mes marques. Je n’avais pas les meilleures sensations lors des entraînements, avec la pression d’avant match. Mon adversaire (Juncheng Shang) m’a fait jouer beaucoup de coups, ça m’a aidé à bien rentrer dans la partie. Derrière, je me suis senti plus bien, sur ma distribution en coup droit, les coups partaient assez bien et je pense que c’est ça qui l’a gêné. 

Tu as remporté un ATP Challenger fin avril à Ostrava. Quel est ton objectif ici à Lyon ?  

Pour le moment, je vais me concentrer sur mon prochain match. Je n’ai pas forcément d’objectif de résultat, j’essaie principalement de me faire plaisir quand je joue. J’ai un double à jouer sur le central, donc je continue de travailler, que ce soit avec mon coach ou durant les matchs.  Il faut vraiment que je sois agressif, que je prenne du plaisir. On est dans un super beau club, ce n’est pas souvent que ça arrive donc on en profite même sur les courts annexes.  

« On est dans un super beau club, il faut en profiter ! »

Un possible prochain tour sur le central face à Moutet, ça fait saliver… 

Bien sûr, ce sont des moments fabuleux. C’est pour ça que je joue au tennis, j’adore ça, c’est des matchs que l’on a tous envie de jouer. Donc c’est important de continuer à prendre du plaisir sur ce match aussi, ne pas se laisser submerger par l’émotion. Je pense qu’avec le niveau que j’ai en ce moment, rien n’est impossible. Peu importe mon adversaire, je vais jouer chaque match pour le gagner. Mais le plus important, comme je l’ai dit, c’est de ne pas sortir avec des regrets ! 

Antoine Rousseau