Federico Coria, tête de série numéro un, s’impose lors de son premier tour à l’Open Sopra Steria, 6-3 6-3, face à Kimmer Coppejans. Il affrontera Athur Fils en huitièmes de finale.

Coria à l'Open Sopra Steria

Comment t’es-tu senti sur les courts du Tennis Club de Lyon, après ce premier tour ?  

Bien, c’est une ville que j’aime beaucoup, je l’ai découverte il y a quelque temps. Et cela c’était plutôt bien passé, avec la plus belle victoire de ma carrière contre Pablo Carenno Busta (17e joueur mondial). Donc j’aime encore plus Lyon (rires), mais c’est vrai que j’étais un peu nerveux, car c’était mon premier match sur ce tournoi. Je suis très heureux d’avoir gagné. Et j’espère que cela va continuer, bien évidemment ! 

Un match assez serré face à un bon adversaire… Tu es content du résultat, j’imagine ?

Oui, oui, l’important c’est toujours de gagner. La semaine est longue et c’est seulement ma première victoire. Le premier tour est toujours un peu plus compliqué que les autres. Surtout lorsqu’on joue face à Kimmer (Coppejans) un joueur agressif, et que l’on découvre un nouveau tournoi, un nouveau court… ce n’est pas simple non plus. Donc je suis très content de passer ce premier tour et de continuer l’aventure.

“Je vais prendre match après match” 

Quel est ton objectif sur le tournoi ?  

Atteindre la finale, bien sûr, puis la gagner (rires), ce serait le Graal ! Mais je pense qu’il y a d’autres joueurs qui ont cet objectif, je ne suis pas le seul (rires). Ce sont tous de très bons joueurs, donc ça ne sera pas simple, le tableau est très relevé sur ce tournoi. Je vais prendre match après match, et ne pas me projeter trop loin dans la semaine pour me concentrer sur chaque rencontre. Je me concentre à 100% sur mon prochain rival, pour la suite on verra. 

En tant que tête de série numéro un, tu as un peu de pression ?

C’est une responsabilité et une pression supplémentaire, bien sûr. En plus, tous mes adversaires auront à cœur de me battre et de faire sensation sur le tournoi. Mais, maintenant, j’ai un peu d’expérience sur le circuit (professionnel depuis 2010), donc je sais qu’il faut que je sois très concentré sur chaque match que je joue. Si je me relâche, je peux vite tomber dans le piège de mon adversaire et me faire sortir. Ce sera évidemment une déception si je ne gagne pas l’Open Sopra Steria, surtout que mon dernier trophée en ATP Challenger remonte à novembre de l’année dernière, au Brésil. Mais, même si ça ne sera pas simple en tant que tête de série numéro un et avec un tournoi aussi relevé que celui-là, je serais très fier si je gagnais dimanche. Je vais tout faire pour !

Antoine Rousseau