Petite sensation sur le Central avec la victoire du Lyonnais Kyrian Jacquet, 20 ans. Il élimine Joao Domingues, 6-3 4-6 6-4, et rejoint le deuxième tour, peut-être face à la tête de série numéro une Pablo Cuevas…

Tu continues sur ta lancée…

C’est ça, sur ma lancée : je reviens de Helsinki où j’ai gagné mon premier Future, ça fait du bien. Je suis vraiment content, parce qu’on travaille beaucoup avec mon coach, sur l’attitude et sur mon jeu et, là, ça commence à payer un peu. Aujourd’hui, j’étais un peu fatigué en fin de match ; mais comme je servais plutôt bien, je me suis concentré sur mon engagement. Je suis vraiment content de m’en être sorti, j’ai essayé d’avoir la meilleure attitude possible sur le court, de perdre le moins d’énergie à parler pour rester concentré sur mon jeu et moi-même. Je suis vraiment fier de notre travail avec mon coach ! Le match suivant, si c’est face à Pablo Cuevas, ça ne sera pas le même, mais ça reste très intéressant de pouvoir prendre de l’expérience. S’il y a toujours un peu de pression, on joue quand même plus relâché avec ce statut d’outsider et on fait le maximum sur le court. Je n’ai rien à perdre, ce n’est que du bonheur et, de toute façon, je vais tout faire pour gagner !

Tu disais « je suis resté concentré » : c’est vraiment là-dessus qu’il faut que tu travailles ?

Je sais que c’est l’un des points où j’ai la marge de progression la plus importante. Je dois avoir moins de trous de concentration, comme j’ai pu en avoir au début du deuxième set où je n’étais plus trop dedans. J’étais préoccupé par des facteurs extérieurs et je suis sorti de mon jeu, mais j’ai réussi à me recentrer sur le match et j’en suis content. Mais le mental reste le gros chantier.

Jouer à Lyon, à domicile, ça représente quoi ?

C’est une fierté de jouer à Lyon, en plus devant ma famille. C’est vraiment génial, ça me fait énormément plaisir ! En plus, il y a du public et ça faisait longtemps qu’on n’en avait pas eu, donc ça me motive. Je revis, j’aime vraiment quand il y a de l’ambiance, quand il y a du public comme aujourd’hui, c’est vraiment quelque chose qui me fait du bien. J’ai besoin de ça !

Tu juges comment ton début de saison pour le moment ?

C’est de mieux en mieux, parce que je commence à corriger quelques petits défauts dans mon jeu. J’ai des objectifs avec mon coach ; bien jouer en Challenger en fait partie. On ne les a pas encore atteints, mais on commence à s’en rapprocher !