Dans un derby Lyon-Grenoble, c’est le local Kyrian Jacquet qui s’est imposé en trois sets, 6-1 3-6 6-3, en 1h58, face à Gabriel Debru. Sans jouer son meilleur tennis, il rejoint le lucky loser Carlos Taberner, vainqueur plus tôt de son 1er tour également.
C’était un match bizarre…
Oui, très bizarre. Très frustrant. Des hauts et des bas. Surtout des bas d’ailleurs. Ce n’est pas mon meilleur match, ça c’est sûr. J’ai eu très peu de sensation dès le début du match, ça fait deux jours que c’est compliqué à l’entraînement, avec quelques douleurs, qui m’empêchent d’être à fond. Forcément, quand la préparation n’est pas optimale… pas de miracle en match ! Je m’en sors bien dans le premier set, surtout grâce à lui, qui n’a pas vraiment réussi à rentrer dans son match. Sans forcément bien jouer, j’ai réussi à faire la faute après lui, tant mieux. Le deuxième, c’est plus compliqué, avec beaucoup de vent. Je n’ai pas l’habitude de retourner aussi loin de ma ligne, j’avais assez peu de repères. Je suis content de m’en sortir, je sentais une vraie baisse d’énergie dans la troisième manche.
C’est bon de gagner des matchs comme ça ?
Vraiment, oui. Je sors d’un tournoi à Prostejov (République Tchèque) où je perds en quart dans un match vraiment frustrant, que j’avais en main. C’est ce genre de match qui font mal à la tête. Gagner cette fois-ci, forcément, ça fait du bien. Malgré mon début de saison compliqué, cet enchaînement de blessures, physiquement, je suis là.
Il y avait du monde qui te soutenait...
Notamment ma mère ! Elle m’a bien parlé dans le dernier set, elle a essayé de me remonter le moral (rires)… et on peut dire qu’elle a bien réussi, elle m’a donné de la bonne énergie et j’ai réussi à revenir. J’ai super bien servi dans le dernier jeu, comme je n’ai jamais servi depuis quelques jours.. Comme d’habitude, merci maman ! Et puis, devant ma famille, mes amis, j’avais forcément à cœur de gagner. Ce n’est pas une mauvaise pression pour autant, ça m’aide vraiment. Je ne les remercierais jamais assez de me soutenir autant.
Un petit mot pour Gabriel Debru ?
On n’a pas le même parcours, il a été très bon en jeune. Je suis content pour lui qu’il ait trouvé une bonne structure avec Piatti. Gabriel, c’est un bon mec qui bosse bien, je ne peux que lui souhaiter le meilleur pour la suite.
Benjamin Vermersch