Corentin Moutet a gagné au métier, hier soir, face à Evan Furness, 6-4 6-4. Le Français, tête de série numéro 7, affronte Hugo Grenier en quarts de finale.

Comment t’es-tu senti aujourd’hui sur le court ?  

Je me suis préparé pour faire un bon match, j’étais dans de bonnes conditions ! Encore une fois, je savais que c’était un meilleur joueur par rapport au premier tour. Je me devais d’élever mon niveau de jeu… ce que j’ai réussi à faire ! Si je suis en quarts de finale, c’est que j’ai dû bien jouer tactiquement ou techniquement à un moment donné (rires).

Après Evan Furness, tu vas jouer un autre Français, Hugo Grenier, en quarts de finale… 

Je l’ai déjà joué plusieurs fois, mais jamais sur terre battue. D’ailleurs, il m’a souvent battu (NDLR : trois fois en quatre confrontations). Ça sera donc un match encore plus difficile. Je ne vais pas me projeter, car je ne sais pas trop ce que ça peut donner d’ici là. Il a battu de très bons joueurs… Il faudra que je sois au maximum de mes capacités.

« Il faudra que je sois au maximum de mes capacités »  

Affronter un Français, est-ce que ça change beaucoup de choses pour toi ?  

Non, ça ne change pas grand-chose. Il y a plein de joueurs français sur le circuit, on a l’habitude de se rencontrer… On s’entraîne également souvent ensemble, ce qui nous permet de connaître un peu le style de jeu des uns et des autres. Mais je ne dévoile pas les secrets (rires) ! Ce sera bien évidemment un match compliqué, mais plaisant à jouer.  

Comment te projettes-tu sur le reste de la saison ?  

Je ne me projette pas du tout ! Avec la pandémie, la guerre, le monde du tennis n’est pas totalement revenu à la normale. Il n’y a pas de points à Wimbledon, par exemple… On ne peut pas dire que c’est une année normale. J’ai du mal à me projeter, alors je préfère prendre match après match et me concentrer sur ce qui arrive demain. Avec mon classement, qui est loin d’être le meilleur, je vais essayer de prendre pas mal de points pour revenir à mon top niveau.  

Antoine Rousseau