C’est presque une lapalissade pour un tournoi qui se déroule au Tennis Club de Lyon, mais, oui, il y a bel et bien du Lyon dans cet Open Sopra Steria. Tout en ayant une résonance nationale et internationale, l’évènement est très attaché à ses racines lyonnaises sous l’impulsion de son directeur Lionel Roux, un gone, un vrai. interview !

Tu es très attaché à ta ville ?

Oui, je ne saurais pas forcément bien l’expliquer, mais Lyon a toujours été la ville où j’ai voulu revenir, même lorsque ma vie de joueur m’amenait à voyager à travers le monde. Toute ma famille est là. Ce sont les quais de Saône, où j’ai longtemps fait la fête plus jeune, le parc de la Tête d’Or où j’ai enchaîné une infinité de tours pour m’entraîner physiquement, la Raquette du Progrès que j’ai gagnée sur des terrains qui été détruits depuis, à côté de Gerland. C’était mon premier tournoi gagné, à quelques pas des arches du stade…
Mais c’est aussi le Palais des sports, évidemment avec cette émotion immense… Un endroit important pour moi et pour tous les Lyonnais avec le Grand Prix de Tennis de Lyon. Et puis, des matchs de foot, bien sûr !

Justement, quels sont tes grands souvenirs sportifs lyonnais ?

La victoire en 91, forcément, le GPTL aussi… Et puis, là, dernièrement, on a fêté les 20 ans du premier titre de l’OL. Tout le monde s’en souvient ! Je n’étais pas au stade, mais chez moi, avec une ribambelle de potes. On avait tout pété (rires) ! Ce sont des moments géniaux qui restent gravés, où l’on se retrouve tous ensemble.

Le GPTL, ce sont aussi des moment particuliers ?

Quelques matchs, déjà, disputés dans de grosses ambiances de fin de soirée ! L’autre souvenir marquant, ce double Forget/Leconte en 91. Et puis, les soirées dans le village… C’était magique, vraiment !

« Lyon a toujours été la ville où j’ai voulu revenir »

Si je te dis Gerland…

C’est toute ma jeunesse ! On était au Virage Nord, on avait les drapeaux et on faisait les couillons… C’était juste après la remontée de D2. De sacrés souvenirs (rires) !

Si je te dis gastronomie…

Le saint-marcellin ! Le fromage, d’une façon générale… On est dans une région merveilleuse sur ce plan-là. Les Côtes-Rôties, le Saint-Jo… Un bon saint-marcellin et un Côte-Rôtie de Pierre-Jean Villa : quoi de mieux ?!

Une bonne adresse pour déjeuner…

Les Lyonnais à l’époque, mais, aujourd’hui, l’adresse incontournable, c’est évidemment L’Octave de Benoît Dupré (rires).

Tu es plutôt Beaujolais ou Vallée du Rhône ?

Vallée du Rhône, quand même, je suis très Côte-Rôtie. Ou St-Jo. Et rouge, plutôt !

Il y a un quartier dans lequel tu aimes bien te balader ?

J’ai un peu perdu ça depuis que j’habite à Sainte-Foy. En fait, ce que j’aime surtout, c’est traverser Lyon et remonter sur la colline, à Sainte-Foy. Avoir cette vue sur la vallée du Rhône… J’adore. On voit tout Lyon, la tour de la Part-Dieu et même les Alpes, au loin, lorsque le temps est dégagé. C’est une espèce de skyline avec Fourvière, les deux tours, la tâche blanche très lumineuse du Groupama Stadium et les montagnes au fond… Superbe !

Tu es plut ôt Rhône ou Saône ?

Je suis plutôt Rhône… Oui, pour moi, Lyon, c’est le Rhône.

Plutôt Croix-Rousse ou Fourvière ?

Fourvière !

Plutôt tram ou Vélo’v ?

Allez, Vélo’v, c’est plus sportif !

Tête d’Or, Lacroix-Laval ou Miribel Jonage ?

Tête d’Or, évidemment

Plutôt Gerland ou Décines ?

Plutôt Gerland, par rapport au foot, à l’OL, aux souvenirs de jeunesse…

Rue de la Ré ou cours Vitton ?

Rue de la Ré…

Gare de la Part-Dieu ou aéroport de Saint-Exupéry ?

Perrache plutôt que Part-Dieu ! Mais, sinon, Saint-Ex… Ça t’emmène plus loin (rires) !