Avec déjà quatre éditions derrière eux, Lionel Roux, directeur de l’Open Sopra Steria, et Benoît Dupré, son associé, directeur des partenariats, ont des images plein la tête. Alors que la cinquième édition aurait dû se dérouler cette semaine, Lionel évoque deux de ses souvenirs les plus marquants…

Un souvenir sportif…

Moi, je suis très attaché aux vainqueurs du tournoi. Et j’ai eu la chance d’avoir des vainqueurs avec qui j’entretiens encore aujourd’hui de jolies relations. C’est toujours sympa pouvoir se croiser à nouveau, en discuter… Avec Steve (Darcis), on échange encore, on discute de cette première édition qu’il a gagnée. Avec Félix (Auger-Aliassime), c’est pareil, on continue à s’écrire régulièrement. J’ai d’ailleurs reçu un très gentil message de Guillaume Marx, l’un de ses entraîneurs, la semaine dernière, alors qu’aurait dû se dérouler cette cinquième édition. Corentin (Moutet) également, d’une autre façon… En plus, l’année d’avant, il y avait eu un petit couac avec lui, alors j’étais vraiment très heureux de le voir s’imposer l’année dernière. C’est beau, je trouve, de partager tous ces moments avec les joueurs, les gars sentent qu’on met tout en place pour eux – je pense à Corentin, notamment, qui avait été très impacté par la pluie l’an passé. Ce sont de superbes souvenirs pour l’organisation et les joueurs qui gagnent. C’est ce que je retiens : la chance d’avoir des vainqueurs avec qui on a créé une relation très sympa en amont, pendant et après le tournoi.

 

Un souvenir extra-sportif…

Je ne peux pas dire que c’est l’un de mes meilleurs souvenirs, non, mais c’est l’un des plus touchants : l’exhibition avec Arnaud Clément, Guy Forget et Mika Llodra en 2017, en mémoire de mon pote Jérôme (NDLR : Golmard, décédé de la maladie de Charcot cette année-là). Avec le recul, j’aurais tellement adoré qu’il vienne, découvre le tournoi… Partager ça avec lui… C’était un joli moment avec des gens qui comptaient pour lui, car lui comptait beaucoup pour nous. Guy avait été le capitaine de Jérôme en Coupe Davis, c’est un mec qui nous a tous marqués : quand il était joueur, parce que c’était vraiment un gars atypique ; et dans sa bagarre contre la maladie. C’est un souvenir très émouvant, un peu paradoxal, car très beau dans ces conditions si particulières. C’est aussi ça, le tournoi, et c’est ce genre de moments qui lui donnent du sens. Et puis, le public avait bien joué le jeu ! Un grand souvenir.