Manuel Guinard et Grégoire Jacq sacrés en double à l’Open Sopra Steria ! Ils s’imposent face à la paire allemande 6-4 2-6 10-7 en 1h28. Dans une ambiance de folie sur le court central, les Français

Sacré match, sacré finale ! 

M. Guinard : On est super content ! Moi je suis super content que ce soit sa première, avec moi ! Je ne sais même pas comment décrire le match : on est passé par tellement d’émotions ! On aurait pu douter, on aurait pu trembler… Mais ensemble, on est allé la chercher. C’est ce qui est beau et magique dans le double : on peut sentir l’autre nous tirer la tête hors de l’eau quand on commence à couler. 

C’étaient des montagnes en face, les Allemands étaient très costauds !

Gregoire Jacq : Oui, ils gagnent énormément de matchs, servent très fort, tapent très fort. Comme l’a dit Manu, depuis le début, notre ligne de conduite est de jouer l’un pour l’autre. On s’entend super bien et on dégage une très bonne énergie sur le court. C’est un régal, encore plus quand il y a du monde. Avec un tel public, le plaisir est décuplé. 

Le public justement, dans le super tie-break, il joue un vrai rôle !

M. Guinard : Forcément, oui ! On était trois contre deux… Et même quatre à un moment donné ! Quand tout le monde commence à taper des pieds, tu sens que le sol vibre… Moi c’est pour ce genre d’ambiance que je joue au tennis ! 

G. Jacq : D’ailleurs, si en face ils font une double faute sur la balle de match, ça n’est pas anodin. Le public y est pour quelque chose. Il a super bien servi pendant tout le tournoi, mais là, quand t’as une deuxième à servir et que le public est là : “oh… oh…”, tu craques ! 

C’est une première pour vous un titre, à deux. Quelle est la suite maintenant ? 

M. Guinard : : L’objectif c’est de jouer le plus de matchs ensemble, lorsque le calendrier le permettra. Moi j’ai mes objectifs en simple. Mais dès que Greg est disponible, il le sait, je suis son homme ! (rires)

G. Jacq : Moi j’ai arrêté les tournois pendant deux ans et demi, j’ai un peu coaché. Maintenant je reprends, depuis septembre dernier. Et aujourd’hui je suis là, je gagne. Et c’est que le début, je vise plus haut maintenant ! Et si je peux jouer le plus de matchs possible avec Manu, moi, ça me va, je kiffe. (rires)

Merci Lionel !

Cette semaine à Lyon, vous en garderez de bons souvenirs…

M. Guinard : Carrément ! Que ce soit sur le court ou en dehors, c’était génial. L’organisation fait un job de dingue, pour que ça se passe super bien. On est chouchouter… Limite trop ! (rires) On ne va pas s’en plaindre : la semaine prochaine je vais à Poznan, en Pologne, ce ne sera pas la même. (rires) 

Un dernier petit mot, pour Lionel ? 

M. Guinard : On le remercie encore une fois. Sans lui, sans son invitation, on ne serait pas là. 

G. Jacq : C’est énorme. Une aide énorme. Quand on dit que les wildcards nous aident, là, c’en est vraiment la preuve. Personnellement, ça me change mon été. Je suis sûr de rentrer dans les Challengers, avant ce tournoi je galérais. Merci à Lionel !