Benoît Paire s’est imposé lors de son premier tour, face à Dennis Novak, 4-6 7-6(2) 6-2, en 2h11. Le match avait été interrompu par la pluie hier soir. 

Benoît Paire tape un revers à l'OSSL23

Ce n’est jamais simple de reprendre un match interrompu le lendemain. Tu as géré tout de même. 

Oui ça n’est jamais simple. Mais en ce moment, ça n’est jamais simple de ne gagner ne serait-ce qu’un match, avec ou sans interruption. Je suis forcément content de mon niveau de jeu aujourd’hui, très content aussi de la façon dont j’ai su réagir. Il y avait quand même 1 set à 0 et 4-2 pour lui. 

Tu savais que ça ne serait pas un match facile…

Oui. Je connaissais mon adversaire, on s’est déjà rencontré en Grand Chelem, il m’a déjà battu d’ailleurs. Je savais que ça ne serait pas un match facile. En général, je ne suis pas dans un tableau facile. Surtout pour un Challenger. Je suis content de passer déjà le premier tour, surtout que je me suis accroché, en élevant mon niveau de jeu au cours du match. 

Tu as mis du temps à te mettre dedans ? 

Un peu oui. J’ai coupé après Roland-Garros. J’ai beaucoup bossé sur le plan physique, mais sans forcément taper la balle tous les jours. Il fallait le temps que ça revienne. Il y a aussi la pression de jouer en France. Je sais que je suis attendu. Si je perds, on dira que je suis nul… Il faut que je fasse de mon mieux à chaque match. 

Le tie break était de toute beauté ! 

C’était un beau tie-break, oui ! Il me donne deux points au début qui me donnent de l’air et me font du bien. J’ai bien servi et ça a fait le job. Je suis content de m’en être sorti face à Dennis (Novak). Je vais bien me reposer et être prêt pour demain. 

“Contre Pouille ? Que le meilleur gagne !”

Face à Lucas Pouille, que tu connais bien aussi…

Evidemment, oui ! Pareil, on s’est déjà joué. Sur des tournois du circuit ATP, mais c’est vrai que c’est génial de se jouer ici. On a un peu le même objectif tous les deux : revenir, pour être dans le tableau à l’Open d’Australie. Ça passe par gagner le plus de matchs possible, retrouver notre niveau. On s’entend bien avec Lucas : on a fait un padel il y a trois jours ! On est content de se retrouver. On aurait préféré se rencontrer plus loin dans le tournoi, mais ça vous fait un deuxième tour sympa ! Que le meilleur gagne !

Paire et Pouille se croisent dans les allées du TCL, accompagnés par Rémi Capber.

Vous êtes potes, mais demain c’est un adversaire…

Oui, tout à fait. On est tous les deux là pour remporter le tournoi, aucun de nous deux ne vise un deuxième tour. Le perdant sera déçu, mais ça reste positif ces derniers mois pour nous : Lucas a fait un super Roland-Garros, il revient en forme, ça fait plaisir. Moi, j’ai gagné un Challenger, j’ai fait une finale aussi, je me retrouve au deuxième tour ici, en battant un bon mec… L’objectif pour moi, c’est de faire tableau en Australie, donc à moi de m’en donner les moyens. 

Le public lyonnais. Il a répondu présent aujourd’hui !

Top, top ! C’était blindé hier, aujourd’hui, même s’ il y avait moins de monde, le public a répondu présent, je me suis senti soutenu. Demain, ils pourront donner de la voix pour nous deux, avec Lucas ! On profite. Et puis, je suis content qu’on se retrouve sur les terrains de tennis, avec Lucas, mais aussi avec le public.