Engagés et déterminés, ils seront une nouvelle fois en mission au village des partenaires de l’Open Sopra Steria 2025. Selon Kévin MAUBAN, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques chez Jehanne de France : « Il est essentiel de mettre en lumière nos jeunes issus de filières professionnelles. Leur engagement, leur progression et leur capacité à relever des défis témoignent de la richesse de ces parcours. L’excellence ne se résume pas à un résultat. Elle se construit avec de la rigueur, de la passion, de l’endurance et du cœur. Que ce soit sur un court de tennis ou dans une cuisine professionnelle, c’est l’investissement total – à 300% – qui permet d’atteindre des sommets. »

Jehanne de France à l'Open Sopra Steria de Lyon 2025

Qu’est-ce qui t’a motivé à participer à un concours d’excellence dans ton domaine ?

J’ai souhaité participer à ce concours pour me dépasser, me confronter à un vrai défi personnel. C’était une manière de me prouver que j’étais capable de répondre à des exigences élevées et d’évoluer dans un cadre rigoureux. Ce concours représente un véritable tremplin pour progresser et gagner en confiance.

Quels liens fais-tu entre ta préparation au concours et celle d’un sportif de haut niveau, comme un joueur de tennis ?

La cuisine et le sport de haut niveau partagent de nombreuses similitudes : gestion du stress, exigence constante, maîtrise technique. Je pratique le judo depuis 13 ans, et cette discipline m’a appris la rigueur, la concentration et le contrôle de soi. En cuisine comme sur un tatami ou un court, chaque détail compte, et rien ne doit être laissé au hasard.

Comment as-tu vécu la pression le jour du concours ? As-tu des techniques pour gérer le stress, comme les sportifs ?

Le stress était bien présent, notamment au moment où des chefs de renom observaient mon travail. J’ai appris qu’il était essentiel de prendre un temps de recentrage, de visualiser chaque étape avant de me lancer. C’est une méthode très utilisée dans les sports individuels : se concentrer, se poser, puis agir avec précision.

Selon toi, c’est quoi l’excellence dans ton métier ?

L’excellence, c’est avant tout une exigence permanente. C’est viser la maîtrise technique, mais aussi garder une grande humilité et une envie constante de se remettre en question. On n’atteint jamais totalement l’excellence, mais on peut s’en approcher chaque jour par le travail et l’ouverture d’esprit.

En quoi ton lycée t’a aidé à aller plus loin ?

Le soutien de l’équipe pédagogique a été déterminant. J’ai bénéficié d’un accompagnement personnalisé, notamment grâce à ma cheffe, Madame CHEVALIER, très investie dans ma progression. Les entraînements réguliers, les retours constructifs et la disponibilité des enseignants ont permis de structurer ma préparation. C’est une dynamique d’équipe, à l’image d’un staff autour d’un athlète.

Quel message aimerais-tu faire passer à un jeune passionné, ou à un parent qui hésite à inscrire son enfant dans un lycée professionnel ?

Je dirais aux jeunes de croire en leurs rêves et de ne jamais sous-estimer le pouvoir du travail. Chaque expérience, même difficile, est une occasion de progresser. Pour les parents, je dirais que les filières professionnelles sont des parcours d’excellence à part entière, où les élèves apprennent à la fois des compétences concrètes et une vraie culture de l’effort.

Axel Bernon, du lycée Jehanne de France du groupe La Favorite à Lyon

Interview d’Axel Cristofaro – Finaliste 2025 du concours d’éloquence « Un Oeil en Salle » à l’Hôtel Georges V à Paris

Qu’est-ce qui t’a motivé à participer à un concours d’excellence dans ton domaine ?

J’ai toujours aimé me lancer des défis. Bien que je sois en bac pro cuisine, j’ai une vraie passion pour l’expression orale. Participer à ce concours d’éloquence était pour moi une manière de sortir des sentiers battus, de montrer que la curiosité et l’envie d’apprendre peuvent nous mener loin, quel que soit notre parcours.

Quels liens fais-tu entre ta préparation au concours et celle d’un sportif de haut niveau, comme un joueur de tennis ?

Un sportif de haut niveau s’entraîne quotidiennement pour arriver prêt le jour de la compétition. Pour moi, ça a été la même chose : répétitions, travail de la diction, gestion du souffle. Et le jour du concours, comme un joueur sur un court, il faut être concentré, prêt à donner le meilleur, malgré la pression et les regards braqués sur soi.

Comment as-tu vécu la pression le jour du concours ? As-tu des techniques pour gérer le stress, comme les sportifs ?

La pression était intense, surtout à l’approche de mon passage. Ce qui m’a aidé, c’est de me reconnecter à ma respiration, de me concentrer sur le moment présent. J’ai aussi puisé de la force dans la préparation que j’avais accomplie. Comme un sportif avant une grande rencontre, je me suis dit : « Tu as fait le travail, fais-toi confiance. »

Selon toi, c’est quoi l’excellence dans ton métier ?

L’excellence, c’est chercher à progresser constamment, dans les gestes comme dans l’attitude. C’est accorder du respect à ce que l’on fait, aux autres, à soi-même. C’est accepter que chaque jour est une opportunité de faire mieux, même dans les petites choses. L’excellence n’est pas une destination, c’est une démarche quotidienne.

En quoi ton lycée t’a aidé à aller plus loin ?

Le soutien de mon lycée a été précieux. Il m’a offert un cadre souple pour m’entraîner, et Madame CICECKI, ma professeure de français, qui m’a coaché, a joué un rôle essentiel. J’ai senti que l’on croyait en moi, que mon projet comptait. Cette confiance, ce cadre bienveillant, c’est ce qui m’a permis de me surpasser.

Quel message aimerais-tu faire passer à un jeune passionné, ou à un parent qui hésite à inscrire son enfant dans un lycée professionnel ?

À un jeune, je dirais : si tu es passionné, fonce. Le lycée pro te permet de toucher concrètement ton futur métier, tout en t’ouvrant à d’autres horizons. À un parent, je dirais que cette voie est exigeante, mais très formatrice. Elle développe autant les compétences que la maturité. C’est une excellente passerelle vers la réussite.

Interview de Gaspard BRICAUD – Médaille d’argent concours des MAF CUISINE Régionale / Départementale 2025 

Qu’est-ce qui t’a motivé à participer à un concours d’excellence dans ton domaine ?

Je suis passionné de cuisine depuis l’âge de 5 ans. En seconde, j’ai intégré le lycée Jehanne de France, qui m’a offert un environnement propice pour m’épanouir pleinement. Participer au concours des Meilleurs Apprentis de France (MAF) a été pour moi un défi personnel, une manière de me dépasser et de viser l’excellence.​ Ce parcours me rappelle celui d’un joueur de tennis qui s’inscrit à un tournoi majeur : c’est l’occasion de se mesurer aux meilleurs, de repousser ses limites et de se confronter à soi-même.​

Quels liens fais-tu entre ta préparation au concours et celle d’un sportif de haut niveau, comme un joueur de tennis ?

La préparation à un concours culinaire se rapproche de celle d’un sportif de haut niveau. L’entraînement est intense, la rigueur indispensable et le mental joue un rôle clé. Il faut savoir encaisser les échecs, persévérer malgré les coups durs, et rester motivé.​ Tout comme un joueur de tennis qui répète inlassablement ses services et ses volées, en cuisine, la répétition des gestes techniques est essentielle. La résilience face aux erreurs et la capacité à rebondir sont des qualités communes aux deux disciplines.​

Comment as-tu vécu la pression le jour du concours ? As-tu des techniques pour gérer le stress, comme les sportifs ?

Étonnamment, le jour du concours, je n’étais pas spécialement stressé. J’avais mis la barre très haute dès le début de ma préparation, ce qui m’avait mis une forte pression pendant les mois d’entraînement. Ces entraînements étaient parfois même plus exigeants que le concours lui-même.​ Cela me fait penser à un joueur de tennis qui, grâce à une préparation rigoureuse, aborde un match important avec sérénité. La visualisation des gestes, la maîtrise de la respiration et la concentration sont des techniques que j’ai utilisées, similaires à celles employées par les sportifs pour gérer le stress en compétition.​

Selon toi, c’est quoi l’excellence dans ton métier ?

Pour moi, l’excellence en cuisine, c’est la capacité à apporter du bonheur aux gens à travers ce que l’on prépare. C’est transformer des produits parfois simples en plats exceptionnels. C’est aussi savoir accueillir, transmettre des émotions et offrir une expérience mémorable. L’excellence ne se limite pas à la technique : elle se cultive avec passion, générosité et exigence dans les moindres détails.

En quoi ton lycée t’a aidé à aller plus loin ?

Le lycée Jehanne de France m’a offert un vrai tremplin. Dès l’annonce du concours, les professeurs ont su nous motiver et nous guider. Après une première épreuve écrite, j’ai enchaîné une quinzaine d’entraînements au sein même du lycée, parfois longs, y compris certains samedis matin ou encore pendant des soirs de semaines. Les enseignants sont présents, à l’écoute, et nous poussent vers le haut, à la fois mentalement et techniquement. Grâce au réseau du lycée, j’ai aussi pu rencontrer et m’entraîner avec des chefs spécialisés dans différents domaines. Cet accompagnement a été décisif dans mon parcours.

Quel message aimerais-tu faire passer à un jeune qui aime ton métier, ou à un parent qui hésite à inscrire son enfant dans un lycée pro ?

À un jeune passionné comme moi, je dirais de foncer sans hésiter. Si tu es motivé et que tu aimes ce métier, tu trouveras ta voie et tu t’épanouiras. Oui, les métiers de la restauration peuvent être exigeants, mais l’amour du métier fait largement oublier les contraintes.​ De même, un jeune passionné de tennis devrait suivre sa vocation, même si le chemin est semé d’embûches. La détermination, le travail acharné et le soutien de l’entourage sont les clés de la réussite, que ce soit en cuisine ou sur le court.