Grosse déception pour Lucas Pouille qui s’incline face à Benoît Paire au deuxième tour de l’Open Sopra Steria de Lyon, 3-6 7-6(6) 6-2 en 2h06, après avoir raté cinq balles de match.

Lucas Pouille

Comment tu vis ce qui doit être une grosse déception, vu le scénario ?

Il y a des choses plus graves à vivre, ça reste une défaite au tennis. Il faut relativiser ! Après, c’est sûr qu’il y a de la déception, je domine tout le match. Je n’ai qu’une balle de break à sauver dans les deux premières manches, c’est une balle de set, mais c’est moi qui domine et qui suis le meilleur sur le terrain. Je mène 6-1 au tie-break… Et là, tactiquement, je joue un peu faux. Lui, ça le remet dans la partie et, forcément, à 6-5, il y a de la tension qui arrive, parce que c’est le moment où il recommence à y croire et à se lâcher. Mais, voilà, il faut voir le positif : le niveau est bon et ça ne se joue qu’à un point. C’est bien pour les prochaines semaines.

Le plaisir est de retour ?

Clairement, le plaisir est là, le niveau de jeu aussi. Maintenant, il faut continuer à enchaîner les tournois sans pépins physiques, ce qui est le cas actuellement. Il ne faut pas voir noir après cette défaite. Il y a de la déception, c’est logique. Mais ça arrive, c’est un peu la folie de ce sport… C’est rare, heureusement ! C’est comme ça, il faut passer à la suite.

« Le plaisir est là, le niveau de jeu aussi ! »

Avec l’âge et les expériences, tu arrives mieux à relativiser ?

Oui, c’est sûr, il faut relativiser. Je ne gagnerai pas toutes les semaines, je le sais. Le principal, c’est de donner le maximum et c’est ce que j’ai fait. Et, le plus important, c’est de pouvoir enchaîner les semaines sans pépins physiques. Le niveau est bon, pendant 1h30, je joue bien, je suis bien… Là, c’est un petit détail, il faudra m’en servir pour la suite.

Benoît a eu des mots très sympas pour toi… Il y a un vrai parallèle entre vos trajectoires actuelles ?

On s’entend très bien dans la vie de tous les jours. Il y a trois jours, on jouait au Padel ensemble, on se disait que ça allait être dur, qu’il faudrait batailler. Et, là, on se retrouve effectivement embarqués dans un match hyper accroché… Aujourd’hui, ça tourne pour lui, mais on a le même objectif : revenir dans les 100 à la fin d’année. J’espère que, fin novembre, on pourra se voir et fêter ça tous les deux !