L’Argentin Marco Trungelliti, joueur chevronné du circuit, a une nouvelle fois démontré son expérience et sa combativité en renversant Ivan Gakhov en trois sets, 2-6, 6-4, 6-3, en huitièmes de finale de l’Open Sopra Steria. Mené après un premier set compliqué, il a su puiser dans ses ressources mentales et tactiques pour inverser la dynamique et s’offrir une place en quarts de finale.

Quels sont tes objectifs pour cette saison ?
Je veux terminer l’année au plus près du top 100. L’an dernier, j’étais vraiment proche d’y arriver, mais la fin de saison a été compliquée, surtout sur le plan mental. Je n’ai pas été à la hauteur, je n’ai pas bien joué et je n’ai pas réussi à atteindre mes objectifs. Cette année, le début de saison a été perturbé par une mononucléose, ce qui m’a fait perdre un temps précieux. Mais aujourd’hui, je me sens prêt, surtout mentalement, et c’est, selon moi, la clé.
Cette victoire en trois sets aujourd’hui, elle te donne un vrai boost ?
Oui, surtout sur le plan mental. C’est là que je retire le plus de confiance. Je sais que je suis capable de tenir dans les moments cruciaux, de ne pas lâcher, même quand le match est dur. Dans le tennis, ce qui fait la différence, c’est la constance. Être là, solide, tout au long du match. Cette victoire a surtout beaucoup de valeur à ce niveau-là.
Tu pourrais affronter Cazaux au prochain tour. Qu’en penses-tu ?
On verra bien. Il a aussi un match difficile à jouer face à Kuzmanov, donc je vais prendre le temps d’observer ce match, l’analyser tranquillement, et ensuite me préparer en fonction. Peu importe l’adversaire, une bonne préparation reste essentielle.
Quel regard portes-tu sur le niveau actuel du circuit Challenger ?
C’est très relevé. Il y a énormément de très bons joueurs. C’est un circuit où la moindre baisse d’intensité ou de concentration peut te coûter cher. Par exemple, aujourd’hui, je ne jouais pas mal, mais je me faisais dominer. À un moment, j’étais vraiment proche de perdre en moins d’une heure. Tout est très serré. Que ce soit ici ou à plus haut niveau, l’exigence est la même. C’est pour ça que le mental est crucial.
Comment trouves-tu l’ambiance ici, à Lyon ?
Franchement, c’est top. Lyon est une très belle ville. On n’a pas eu beaucoup de temps pour faire du tourisme. Il fait un peu chaud, je ne m’attendais pas à 35 degrés, mais à part ça, l’organisation est impeccable, l’accueil aussi.
Et physiquement, comment te sens-tu après ce match ?
Pas mal, mais je sens que j’ai besoin de récupérer. Là, je vais aller manger, et ça ira déjà mieux. L’alimentation, c’est aussi une part importante de la récupération.
Petite question hors tennis : tu écoutes de la musique avant tes matchs ?
Pas systématiquement. Ça dépend du moment, de l’humeur. Parfois j’ai besoin de me motiver, parfois de me détendre. C’est assez aléatoire, selon mes sensations.
Tu suis un peu le foot ?
Oui, de loin. Je regarde un peu, mais je ne suis pas un grand fan.
Et selon toi, qui devrait gagner le Ballon d’Or ?
Toujours l’Argentin. Toujours Messi. Pour moi, il reste le numéro un, le vrai protagoniste, peu importe la saison.