Il avait renversé Ivan Gakhov en 3 sets hier, Marco Trungelliti a encore réitéré l’exploit aujourd’hui face à Dimitar Kuzmanov, 3-6 6-3 6-4. L’Argentin rejoint Clément Tabur en demi-finales de l’Open Sopra Steria 2025.

Tu devais récupérer rapidement après ta victoire hier. As-tu eu suffisamment de temps ?

Oui, je suis tranquille. Ce n’est pas comme si j’avais joué un match très long hier. Le seul problème, c’est qu’il faisait très chaud. Donc maintenant, la partie importante, c’est de bien récupérer : un bon bain de glace, un bon massage, et je serai prêt pour demain.

Comment as-tu réussi à renverser le cours du match ?

C’était un peu similaire au match d’hier, sauf qu’hier je me sentais moins bien, je jouais moins bien que mon niveau habituel. Aujourd’hui, j’avais de meilleures sensations, mais mon adversaire a été supérieur dans les moments clés. Ensuite, dans le deuxième set, le fait de prendre rapidement l’avantage m’a donné de l’air, plus de calme, et j’ai pu dérouler davantage.

Tu as prédit un match difficile pour Cazaux face à Kuzmanov. Tu avais effectivement raison car le Bulgare s’est imposé. Quel est ton regard là-dessus ?

Oui, on sait que le niveau est très serré. Je savais que Kuzmanov jouait très bien en ce moment. De l’autre côté, Cazo revient de blessure, donc c’est normal qu’il lui faille un peu plus de temps pour retrouver son rythme. Ce sont des choses qu’on connaît entre joueurs du circuit et qu’on prend en compte.

Qu’est-ce qui a fait la différence contre Kuzmanov ?

Je pense que c’est la constance, au final. Et peut-être avoir mieux joué les points importants. Lui les a mieux gérés que moi dans le premier set, mais ensuite dans le deuxième et le troisième, c’est moi qui ai un peu mieux joué ces points-là. C’est là que s’est faite la différence.

Tu es sur une bonne série en ce moment. Comment te sens-tu ?

En début d’année, c’était plus difficile. Maintenant que j’ai un peu plus de rythme, c’est « plus facile », entre guillemets, de gagner. Avant, j’avais du mal surtout mentalement. Maintenant, je sens que je gère mieux certaines situations. J’ai progressé à ce niveau-là.

Comment te sens-tu face à la chaleur après deux matchs difficiles ?

La chaleur est présente, mais au moins c’est sec, il n’y a pas d’humidité, donc c’est plus supportable. Cela dit, l’horaire du match, à 13h, n’est pas vraiment idéal pour la santé. Mais bon, je me sens bien pour demain et c’est ce qui compte.

Tu vas affronter un joueur français en demi-finale. Comment tu vas te préparer ?

Je suppose que le public va le soutenir, c’est un joueur local. Mais moi, j’aime ça. Que ce soit en Italie face à un Italien, en France contre un Français, j’aime l’ambiance, j’aime quand il y a du monde, de l’énergie dans les tribunes.

Tu avais battu Tabur à Kigali. Ce match peut-il te servir de référence ?

Oui, je m’en souviens. Mais ce sont des conditions totalement différentes. À Kigali, on joue en altitude, c’était une finale. Ici, c’est une demi-finale en France, donc ce n’est pas totalement comparable. Mais bien sûr, pour l’analyse du match, je prends ça en compte.

Peux-tu nous décrire ta routine de récupération ?

Oui, je vais faire du vélo pendant 10 à 12 minutes, ensuite un peu d’étirements, une douche, puis je mange – ou l’inverse, selon si j’ai faim ou non. Après cela, un massage et, si possible, un bain de glace pour bien récupérer les jambes, surtout la partie basse du corps. Et avec ça, je serai prêt pour demain.

Eliott Caillot