Marco Trungelliti remporte la neuvième édition de l’Open Sopra Steria de Lyon. L’Argentin remporte un match éminemment disputé face au jeune Daniel Mérida, 6-3 4-6 6-3 en 2h23. Il a raté… 11 balles de match avant de s’imposer sur une double faute de son adversaire.

Trungelliti, vainqueur de l'Open Sopra Steria de Lyon

12. Marco Trungelliti remporte la neuvième édition de l’Open Sopra Steria de Lyon ! Au terme d’un scénario fou, qui aura vu Daniel Mérida sauver onze balles de match, l’Argentin s’impose en 2h23, 6-3 4-6 6-3. Il succède à Hugo Gaston, vainqueur l’an passé.

Trungelliti avait un plan : gagner du temps

Un premier set rondement mené : Marco est au-dessus, c’est indéniable. Il a préparé sa rencontre : laisser le moins de temps possible à Mérida, dont il redoute clairement la puissance de frappe. Au service, il est solide. Plus que Daniel. 63% de premières balles, 71% de points gagnés derrière… et 80% derrière sa deuxième balle. Il varie et joue intelligemment. 6-3.

Mérida, tout à coup renversant !

Dès le début du deuxième set, les breaks s’enchaînent, sans que personne n’en profite. Dans des jeux de service hachés, ponctués de doubles fautes, l’Argentin ne parvient pas à faire parler son expérience pour prendre le dessus sur la fougue espagnole. Mené 4-2, Daniel Mérida en profite en prenant une ultime fois le service de son adversaire pour égaliser à un partout, 6-4. 

Un troisième set dantesque !

Comme l’an passé, comme il y a deux ans, pour la cinquième fois en finale à l’Open Sopra Steria, c’est un ultime troisième set qui se fera l’arbitre de ce choc des générations. Et si l’on avait pu envisager qu’à 35 ans, après quatre matchs dont deux en trois sets, Marco Trungelliti serait emprunté… Que nenni ! Moins de vingt minutes plus tard, le voilà devant, 5-1. 

C’est alors que la magie s’est installée sur le court Sopra Steria. Une, deux, trois, quatre balles de match… toutes sauvées par Mérida. Encore deux, puis quatre à nouveau. Voilà Daniel qui joue dans un relâchement complet, giflant les lignes du court de son coup droit dont il a le secret, même si c’est son revers qu’il estime être son point fort. La chance s’invite sur la septième avec un let terrible, juste avant qu’il ne revienne à 5-3. Sur son service, mené 40-15, il sauve encore des balles de match, portant le total à 11. 

Mais la douzième sera la bonne pour Trungelliti. Ou celle de trop pour Daniel Mérida, qui voit sa deuxième balle échouer dans la bande du filet. Cela ne pouvait terminer autrement : une quinzième double faute, pour offrir le titre à un Marco que le public commençait à penser incapable de conclure. 6-3 4-6 6-3.