Luca Van Assche s’est imposé pour son premier match à l’Open Sopra Steria, disposant du Tchèque Michael Vrbensky. Le Français a alterné le bon et le moins bon, durant 2h12, 1-6 6-1 6-4.

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C’était un match compliqué, qui a mis du temps à démarrer…

Du temps à démarrer… Je ne sais même pas s’il a vraiment commencé. Je suis content de m’en être sorti, et je vais pouvoir faire bien mieux dès demain. 

Comment tu gères dans la tête le deuxième set ? 

J’essaie surtout de jouer le set point par point. Je me dis que j’ai eu les occasions dans le premier, malgré un niveau extrêmement bas. Je me dis que j’ai le niveau, largement, pour retourner la situation. 

« Hâte de faire mieux demain »

L’adversaire qui quitte le court avant le dernier set, ça t’a perturbé ? 

Ce n’est pas facile, il est parti très longtemps. Après cinq minutes, il n’était toujours pas de retour. Ce sont des coupures qui ne sont pas faciles à gérer. Pour autant, ça n’explique pas mon mauvais début de troisième, je me sentais bien, concentré. J’avais les occasions sur son service, je ne concrétise pas… Mais encore une fois, je me savais au niveau. 

Il y a une certaine forme de pression à perdre au premier tour ? 

Je viens ici pour aller le plus loin possible. Mais je garde à l’esprit que tous les matchs sont compliqués, tous les adversaires sont bons, on l’a vu aujourd’hui  Chaque semaine je vais dans les Challengers, les joueurs les moins bien classés vont au bout, c’est souvent difficile de donner un favori. 

« On peut toujours compter sur nos supporters à domicile »

Tu étais de plus en plus à l’aise au fur-et-à mesure que les échanges s’allongeaient...

J’étais en recherche de rythme. Taper des balles ça fait toujours du bien, ça m’a permis de me relâcher progressivement. 

Un petit mot pour les enfants, pour le public...

C’est vrai que c’était super cool, je ne m’attendais pas à voir autant de petits jeunes un mardi matin à 11h. Merci, les enfants ! C’était sympa de jouer devant eux. J’espère qu’ils ont passé un bon moment, qu’ils ont apprécié le match. Ça fait toujours plaisir de jouer en France, on peut toujours compter sur les supporters en tribune pour nous pousser. 

« Avoir la lumière sur toi, ça veut dire que tu es performant »

Depuis 2024, c’est un peu les montagnes russes dans ta carrière : changement de coach, de très bons tournois, puis des trous d’air…

Je dois mettre progressivement mon jeu en place. Quand j’étais dans les 100 premiers, je jouais vraiment bien. J’ai du mal à maintenir ce niveau. À moi de bosser pour réussir à passer ce cap. Je pense que je suis sur la bonne voie. Ces dernières semaines, je travaille bien, ça va venir ! 

Tu ressens encore cette pression médiatique par rapport à ton titre à Roland-Garros Junior ? 

Non, pas vraiment, c’était en 2021, l’eau a coulé sous les ponts depuis… Beaucoup de Français ont percé entre-temps. Arthur Fils, Giovanni Mpetshi-Perricard… La lumière est bien moins sur moi. Ça me fait du bien, même si avoir la lumière sur toi, ça veut dire que tu performes. Et ça reste mon but, de performer, pour atteindre le plus haut niveau.