Fernando Verdasco, 37 ans et aux portes du Top 100, revient sur les courts du circuit Challenger. Il alimentera pleinement l’habituel choc des générations à l’Open Sopra Steria, accompagné de toute son expérience.

Trois Coupes Davis, sept titres ATP et une 7e place mondiale en 2009, on ne présente pas plus Fernando Verdasco, véritable monument du tennis. A 37 ans, il dépasse maintenant les 1000 matchs en carrière… Mais personne ne s’en lasse – surtout pas lui ! Après 21 ans sur le circuit, l’Espagnol sait pourquoi il se bat. “Je vais essayer de jouer le plus possible car c’est ce que j’aime le plus. C’est ce que j’ai fait toute ma vie. J’ai toujours cherché la victoire. C’est ce pour quoi j’ai combattu, et je vais essayer de continuer le plus longtemps possible même si la compétition est rude, surtout avec les jeunes qui sortent.” Animé d’une vraie passion, Verdasco ne compte pas s’arrêter de si tôt. Et ce n’est pas l’âge qui l’inquiète : “Je sais que je ne suis pas tout jeune mais je me sens bien. Il y a des semaines plus ou moins compliquées, mais je maintiens ma motivation”, confie-t-il à Mundo Deportivo.

“Se fixer des objectifs élevés pour rester dans le coup”

C’est ainsi avec beaucoup de sagesse qu’il regarde l’évolution de sa carrière et de son jeu : “Je suis professionnel depuis de nombreuses années et j’ai de l’expérience. Je sais que c’est différent de quand j’avais 22 ou 23 ans, mais maintenant j’ai aussi des choses que je n’avais pas à l’époque.” S’il a bien logiquement pris de l’âge et qu’il connait ses limites d’aujourd’hui, notamment sur le plan physique, l’Espagnol sait qu’il peut compter sur sa connaissance de sa personne et sa maîtrise des rouages du circuit pour rester ambitieux. “Se fixer et atteindre des objectifs élevés, c’est le meilleur moyen pour rester dans le coup. J’essaie toujours d’entrer dans chaque tournoi en pleine forme, mais c’est difficile du fait de l’enchainement des matchs : il y a des tournois pratiquement toutes les semaines et c’est compliqué de rester à 100% physiquement. Mais bon, finalement tu t’adaptes”.

L’expérience et le palmarès face à la fougue de la jeunesse, Fernando anime pleinement ce choc des générations caractéristique de l’Open Sopra Steria. Neuf ans après son dernier match sur le circuit Challenger, le Madrilène y fait son retour à Lyon. Si les jeunes ont de ce fait une chance à prendre, Fernando Verdasco compte bien faire de la résistance !