C’est l’un des chocs du jour, parmi les différentes confrontations marquantes de ce mardi (Rune-Droguet, Cuevas-Cachin ou Bagnis-Vatutin) : Fernando Verdasco affronte Sumit Nagal, demi-finaliste de la quatrième édition.
Quand Fernando Verdasco tape la balle, on se tait et on observe. Certes, l’Espagnol de 37 ans n’a plus la même verve qu’à ses débuts ou lorsqu’il pointait au septième rang mondial. Mais il s’entraîne encore deux fois par jour avec un professionnalisme dont les jeunes pousses du tournoi peuvent s’inspirer. 99ème au classement ATP, il a certes un peu de mal à retrouver son premier souffle depuis son retour à la compétition en septembre dernier, à l’issue de la première période COVID. Pour autant, Fer’ reste un petit monument du tennis espagnol. Il s’est d’ailleurs offert un coup de mieux depuis deux semaines avec, notamment, un quart de finale à l’ATP 250 de Belgrade.
L’expérience de Verdasco face au demi-finaliste de l’édition 2019
En face, Sumit Nagal n’est pas un inconnu. Les spectateurs de l’Open Sopra Steria avaient pu le découvrir en 2019 : il avait atteint les demi-finales du tournoi après avoir sorti Albert Ramos-Vinolas. Ce jeune joueur indien de 23 ans a des atouts à revendre et surfe sur une belle dynamique : sur terre battue, cette année, il a atteint les quarts de finale de l’ATP 250 de Buenos Aires après être sorti des qualifications, remportant cinq matchs d’affilée et dominant au passage le 22ème mondial, Christian Garin. Les deux ne se sont jamais croisés jusqu’à maintenant sur le circuit… Une première lyonnaise !