On connaît les noms des trois wildcards pour l’édition 2025 de l’Open Sopra Steria. Une fois n’est pas coutume, la jeunesse est mise à l’honneur, avec les Français Tom Paris, 22 ans et Arthur Géa, 20 ans. Clément Tabur, en pleine bourre depuis le début de l’année, vient compléter la liste des invités.
Géa, et si la troisième était la bonne ?
Invité en qualifications en 2023, puis dans le tableau principal en 2024, Arthur Géa avait quitté l’Open Sopra Steria dépité l’an passé, sous nos applaudissements, éliminé après 3h20 de combat épique sur le Central. 4-6 6-4 7-6(4), score d’un match ultra serré… qui plus est face à son ami, Luca Van Assche, l’un des favoris du tournoi, s’il vous plaît ! Déçu, certes, mais affichant déjà une grande maturité, Géa positivait : “Tout le monde en a bien profité, lui, moi, et le public !” Un an plus tard, le Vauclusien est de nouveau invité, fort notamment de trois titres en plus inscrits à son palmarès… mais toujours en quête du premier sur le circuit Challenger. De quoi le motiver à profiter d’autant plus de cette wildcard ?
Tom Paris, de retour “à la maison”
Tom Paris faisait il y a deux ans ses tous premiers pas en Challenger, à Lyon… se révélant par deux victoires, qui le qualifiaient dans le tableau principal. Après une année 2024 à cravacher en Futures, avec deux titres à la clef, le droitier d’1m93 enchaîne les Challenger depuis février dernier. 403e au 26 mai 2025, soit près de 300 places gagnées depuis janvier : c’est un Tom Paris en forme qui se présente au premier tour de l’Open Sopra Steria !
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La bonne forme de Tabur
Tom Paris, Clément Tabur s’en souvient sûrement, éliminé par celui-ci dès les qualifications en 2023. Mais depuis, l’eau a coulé sous les ponts. D’abord, Clément est revenu en 2024, frôlant l’exploit face au futur vainqueur Hugo Gaston au second tour. Ensuite, il réalise un excellent début de saison. 280e à l’ATP et 170e à la Race, il s’est imposé à trente deux reprises depuis janvier, en quarante deux matchs. Sa dernière perf ? Une qualification dans le tableau principal à Roland-Garros, surpassant notamment Daniel Evans, ex-numéro 21 mondial… chapeau !
Benjamin Vermersch